De 20 000 lieues sous la mer à SeaOrbiter.
Le SeaOrbiter, c’est l’idée folle de l’architecte et mérien Jacques Rougerie.
Certes, c’est du Wikipédia, juste utile pour se faire une idée.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Rougerie_(architecte)
Ce sera un vaisseau océanographique vertical de 58 mètres de haut dont 31 mètres de tirant d’eau.
Il sera constitué de 10 ou 12 niveaux sous-marins.
Motorisation classique très largement appuyée par une éolienne et une peau solaire de 350m2.
De quoi dériver longtemps.
Il accueillera 18 à 22 membres d’équipage dont 6 marins pour les opérations de navigation.
Maîtrise d’œuvre : DCNS. Mise en chantier : novembre 2014 à Cherbourg et Saint Nazaire (Almet Marine).
Budget : 35 millions d’euros si le budget est bouclé.
Projet appuyé par Albert II de Monaco et sa fondation pour la caution diplomatique.
Mécènes : Rolex, le groupe suisse de mécanique ABB, Technip, le chantier CMN, Constellium (aluminium), Bureau Veritas (certification) et le groupe Hervé.
Mais aussi le crowdfunding via KissKissBankBank pour permettre aux internautes de participer à la construction de l’ «œil» du vaisseau qui coûtera 325 000€, soit 1% du coût total.
Ariel Fuchs, docteur en biologie marine, est directeur exécutif et coordinateur international du projet.
http://www.wikidive.com/Sujet-Plongee/786,Fuchs-(Ariel).php
Projet également soutenu par le Cluster Maritime Français dont le président, Eudes Riblier, est responsable du financement et des relations institutionnelles.
(Il a aussi été président de SeaFrance, mais bon, passons ....)

Appuis techniques d'Airbus et Microsoft.
Des accords passés avec l'Ifremer, l'Agence Spatiale Européenne (ESA).
Et depuis la visite de Xi Jinping, un protocole de collaboration pour le développement en Chine d'un programme éducatif et scientifique axé sur SeaOrbiter a été signé entre Rougerie et Asia Exchange & Cooperation.

Durée de construction : 18 mois. Livraison fin 2015 suivie de 6 mois d’essais.
En 2013, des tests effectués sur maquette dans le bassin du Marintek à Trondheim, en Norvège, se sont révélés concluants.

Il sera fabriqué en Sealium, alliage robuste et résistant à la corrosion.

http://www.constellium.com/aluminium-products/aerospace-and-transportation/patents-and-brands/sealium-r
Son but, parcourir les océans dans la lignée du capitaine Némo.
Première mission : exploration des fonds sous-marins au départ de Monaco, berceau de l’océanographie.
S’ensuivra une campagne scientifique en Atlantique nord au fil du Gulf Stream.
De la Méditerranée à l’Antarctique en passant par les lagons turquoises du Pacifique et les mers d’Asie, entre paradis perdus et enfer fragiles, espaces désertiques et rivages foisonnant.

Repousser les frontières de la connaissance du monde marin, comprendre les relations entre océan et atmosphère, évaluer la modification des équilibres planctoniques, de la diminution de la biodiversité, des conséquences du réchauffement climatique sur le milieu marin mais aussi sur la terre tout entière, explorer les abysses jusqu’à des profondeurs de 6 000 mètres à l’aide de robots sous-marins.
Pour ses relâches, des systèmes de ballasts lui permettront de relever le vaisseau au niveau de la soucoupe centrale. Il sera également équipé d’un mécanisme de relevage de sa quille de 180 tonnes.
L’ensemble lui permettra de ramener son tirant d’eau à 8 mètres.
A long terme, le SeaOrbiter devrait recevoir l’appui d’une poignée de sister-ships, comme autant de vigies environnementales, éparpillées sur toutes les mers du globe.
Car Rougerie ne s’arrête pas là : à horizon 2050, il aimerait bien voir flotter la cité des mériens, université océanographique internationale flottante : 900 mètres de long, 500 de large, 180 mètres de haut dont 120 sous le niveau de la mer, avec un lagon intérieur capable d’abriter des navires jusqu’à 90 mètres et pouvant accueillir 7 000 occupants.
Rougerie, visionnaire ou méga l’eau ?

http://www.google.fr/search?q=seaorbiter&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ei=GE9QU8CJHKrO0AX0mYHoBA&sqi=2&ved=0CEMQsAQ&biw=1248&bih=654
» un petit coucou tardif de l'autre coté....
» Des niouzes :)
» Un projet foutrement dingue...
» Divers travaux d'hiver
» De Critobal à Wilfried... puis Alfa, Beta, etc
» Virtual globe
» Question aux férus d’élec
» Acide Oxalique :