Je ne serais pas aussi pessimiste... les choses changent mais lentement.
Dans mon village natal, je me souviens que tout, je dis bien TOUT partait à la rivière encore quand j'étais enfant. Il y avait un local en plein village, au dessus de la muraille qui surplombe la Berre, où toutes les femmes (oui, ça faisait partie de leurs prérogatives...) venaient "jeter le seau" chaque matin et le nettoyer, parce qu'il y avait quand même un robinet d'eau !
On avait même pas de poubelle : les épluchures, c'était pour le cochon ou la chèvre, le reste, ben on allait le passer par dessus la muraille ! On se posait même pas la question.
J'ai vécu ça jusque dans les années 60 et petit à petit les gens ont eu des WC et des salles de bain reliées au "tout-à-l'égout", travaux financés et gérés par la municipalité, hein ?
Pour revenir à nos moutons, il faudra bien qu'on soit intelligent un jour à Sète : les grands conteneurs-poubelles flottants, ça existe ailleurs, faut l'organiser avec le ramassage, etc..., faciliter les choses aux pêcheurs pour que ce soit pas plus compliqué que de tout jeter par dessus bord. Je suis sure qu'il y en a que ça doit défriser aussi de se mettre à quai au milieu des ordures.
Les canaux où il n'y a que des petits canots à moteur, des pointus de plaisance, etc... ils sont propres... pourquoi ?
L'emmerdant, c'est le port de plaisance sous le phare qui récupère toutes les saloperies du port de pêche, c'est le mistral qui les fait s'accumuler là, c'est un cul de sac et ça se voit !
Bon voilà, c'était ma contribution verte du lundi soir.

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